Boycotter Lactalis, bonne ou mauvaise idée ?

Boycotter la marque Lactalis, bonne ou mauvaise idée ?

Vous n’êtes surement pas passé à côté de ce nouveau scandale il y maintenant plus d’un mois.

Des laits infantiles de marque Milumel et Picot qui appartiennent au groupe Lactalis sous la direction de Emmanuel Besnier, un discret dirigeant qui est à la tête de la 8ème fortune de France.

Ces produits fabriqués sur le site de Craon, département de la Mayenne, ont tous étaient rappelés par mesure de précaution. Ils sont contaminés par des salmonelles.

Mais aujourd’hui, que devons-nous faire par rapport à ce groupe ?

Lactalis détient des dizaines d’autres marques, pour les plus connues, Président, Salakis, Lou Pérac, Galbani, Tendriade, Primevère et j’en passe…

- Devons-nous appeler au boycott de Lactalis et tous produits qui en découlent ?

- Devons-nous demander des engagements concrets au groupe, à l’état ?

Le boycott, pourrait coûter chère au groupe ET à l’économie… Pourquoi ?

Des milliers de personnes en chômage technique, des sites de production tournant au ralenti.

Les laits infantiles sont consommés par des personnes sensibles, certes il ne faut pas en rester là, cela serait trop facile et d’autres scandales alimentaires pourraient alors surgir dans le futur…

Lactalis, c’est aussi des agriculteurs payés au lance pierre, 240€ les 1000 litres alors qu’il en faudrait 340€ pour qu’un agriculteur vive dignement et avec plaisir pour l’amour de son travail.

Des bénéfices exorbitants au détriment de ceux qui sont en chaîne de fabrication, et pour nous, consommateurs !

Mais le revers, c’est que pour vous et moi, cela apporte une certaine culture à ceux qui fabriquent les produits que nous consommons quotidiennement.

Le consommateur doit aujourd’hui prendre conscience que moins cher, n’est pas forcément bon.

Et plus cher, non plus ! Il faut absolument regarder les étiquettes (attention tout de même, certains sont fort en marketing produits).

Favoriser le local, et n’hésitez pas à vous renseigner sur les produits, lieux de fabrication, parce que la transparence doit aujourd’hui être acteur de notre consommation.